COLETTE WILLY
RELIURE DE PIERRE LEGRAIN
La Retraite sentimentale
Paris, Mercure de France, 1907
In-12°.
Plein maroquin moutarde (Pierre Legrain). Dos lisse avec auteur et titre en lettres dorée orné au centre d’un jeu de losange, de triangles et de bandes mosaïqués de maroquin noir, le tout traversé par des filets dorés obliques formant un croisillon étroit sur le losange. Plats décorés dans le même esprit : triangles et bandes mosaïqués de maroquin noir surmontés et dépassés par les jeux de croisements des filets dorés formant d’une manière régulière des croisillons. On y trouve également une multitude de lettres C (pour Colette, évidemment) estampées à froid. Contreplats de daim noir bordés de maroquin moutarde orné des mêmes lettres C et de petites perles dorées. Gardes de daim noir. Doubles gardes de papier à la colle fait main. Couv. et dos cons. Dos lég. assombri. Reliure non reprise dans l’ouvrage consacré aux reliures de Pierre Legrain (Pierre Legrain relieur – Répertoire descriptif et bibliographique de mille deux cent trente-six reliures, Paris, Librairie Blaizot, 1965.).
Exemplaire enrichi d’une lettre autographe signée non datée (c. 1907) d’1 p. ½ in-16° de Colette Willy à Robert de Montesquiou (monogramme à l’encre rouge en haut + évocation du Pavillon des Muses, résidence de Montesquiou jusqu’en 1909) : « Cher Monsieur, J’arrive de Marseille, où je mimais et dansais, et j’ai le plaisir de trouver votre aimable invitation. J’espère vivement être à Paris le 18 juin. Je voudrais tant revoir le Pavillon des Muses… […] »
Provenance : Bibliothèque Raoul Simonson (ex-libris)
Estimation : 600€ – 800€
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